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Nouveau-Brunswick – Profil général

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Seule province officiellement bilingue au Canada, le Nouveau-Brunswick est le principal foyer de la population acadienne en Atlantique – ils et elles y sont plus de 200 000 et  représentent le tiers de la population. Les francophones sont majoritaires à plusieurs endroits, dont la Péninsule acadienne, la région Chaleur, le Restigouche, Dieppe et le Madawaska. 

Plus de 50 000 Acadiens, Acadiennes et francophones habitent la région du Grand Moncton; composant les trois quarts de la population de Dieppe et le tiers de celle de Moncton. Les institutions et les services en français sont nombreux dans cette région urbaine où l’on trouve notamment l’Université de Moncton (campus de Moncton), la mutuelle Assomption Vie et le Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont (CHU Dumont). La ville de Moncton est aussi le siège de la Société nationale de l’Acadie et de plusieurs autres organismes acadiens. 

Chiffres généraux sur la francophonie 

  • Population totale : 775 610 en 2021 (831 618 en avril 2023) 
  • Personnes qui connaissent le français : 320 300 en 2021 (41,9 % de la population) 
  • Demande potentielle de services fédéraux en français : 256 320 en 2021 
  • Personnes ayant le français comme première langue officielle : 234 370 en 2021  
  • Personnes ayant le français comme langue maternelle : 239 375 en 2021 

Source : Statistique Canada, Recensement de 2021

Historique

Les terres qui forment aujourd’hui le Nouveau-Brunswick sont habitées depuis très longtemps par les Mi’kmaqs, ainsi que par les Wolastoqiyiks établis dans la vallée du fleuve Saint-Jean. Les Mi’kmaqs, en particulier, forment un peuple semi-nomade pratiquant une migration saisonnière : ils passent l’été sur les bandes côtières et les rives pour profiter de la pêche, puis se déplacent vers les terres intérieures pour y passer l’hiver.  

Au tout début du 17e siècle, une centaine de familles françaises donnent naissance à l’Acadie en s’établissant près des rives de la baie de Fundy. Ce sont d’ailleurs les Mi’kmaqs qui leur enseignent comment survivre. Au fil des ans et des conflits coloniaux entre la France et la Grande-Bretagne, les nations autochtones de l’Est (les Mi’kmaqs, les Wolastoqiyiks, les Passamaquoddys, les Abénakis et les Penobscot) se retrouvent dans une alliance politique nommée « confédération wabanaki ». Cette dernière lutte principalement aux côtés des Français.  

Après que l’Acadie continentale fut passée aux mains de la Grande-Bretagne en 1713, celle-ci signe avec divers peuples autochtones une série de traités de paix et d’amitié qui demeurent en vigueur aujourd’hui. D’abord autorisés à demeurer sur place en échange d’un serment de neutralité, les Acadiens et les Acadiennes finissent par être déportés par les Britanniques à partir de 1755, un événement connu encore aujourd’hui comme le Grand Dérangement. Des réfugiés fuient vers le Nouveau-Brunswick actuel, où les communautés se reforment, surtout au nord et à l’est de la province. L’Acadie conquise et divisée devient la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard, colonies britanniques qui formeront des provinces canadiennes en 1867. 

Dans la deuxième moitié du 19e siècle, le nationalisme acadien émerge avec la fondation d’un collège francophone à Memramcook, de la Société nationale l’Assomption (aujourd’hui la Société nationale de l’Acadie), et d’un journal de langue française, L’Évangéline. Le 20e siècle voit notamment la création de conseils scolaires et de services de santé francophones, de l’Université de Moncton et du Festival acadien de Caraquet. Devenue officiellement bilingue en 1969, la province a accueilli le premier Congrès mondial acadien en 1994, puis le Sommet de la Francophonie en 1999. 


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Festival acadien de Caraquet. Crédit photo : Julie D’Amour-Léger.

Éducation 

Selon le recensement de 2021, le Nouveau-Brunswick compte 49 000 enfants et jeunes de moins de 18 ans admissibles à l’éducation de langue française, soit 36 % de la population de moins de 18 ans dans la province. 

  • Trois districts scolaires francophones (Nord-Ouest, Nord-Est, Sud) regroupent 89 écoles primaires et/ou secondaires (source : Ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance). 
  • Plus de 200 services de garde pour enfants uniquement en français. 
  • Cinq campus du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick : Bathurst, Edmundston, Campbellton, Dieppe et dans la Péninsule acadienne. 
  • Trois campus de l’Université de Moncton : Moncton, Edmundston et Shippagan. 

Santé 

Le Nouveau-Brunswick compte deux réseaux de santé, Vitalité et Horizon. 

  • Le Réseau Vitalité, francophone, dessert la majorité des régions acadiennes et francophones, soit le Madawaska, le Restigouche, la région Chaleur, la Péninsule acadienne, le comté de Kent, Moncton-Dieppe et le Sud-Est. Il compte notamment 11 hôpitaux (Edmundston, Grand-Sault, Saint-Quentin, Campbellton, Bathurst, Caraquet, Tracadie, Lamèque, comté de Kent, Moncton). 
  • Le Réseau Horizon, anglophone, dessert notamment les régions de Fredericton, de Saint-Jean et de Miramichi. Il compte entre autres 12 hôpitaux. 
  • Les deux régies ont l’obligation de servir le public dans la langue officielle de leur choix. 

Culture 

Plusieurs festivals de langue française, dont : 

  • Le Festival acadien de Caraquet 
  • Le Festival de musique baroque de Lamèque 

Le Festival du saumon (Campbellton) 

  • Le Festival du homard de Shédiac 
  • La FrancoFête en Acadie à Dieppe 
  • Acadie Rock (Moncton) 
  • La Ruée vers l’art à Tracadie 
  • Quatre Salons du livre : Edmundston, Péninsule acadienne, Dieppe et Saint-Jean 

Plusieurs centres communautaires et culturels francophones 

  • Le Centre culturel de Caraquet 
  • Le Centre des arts d’Edmundston 
  • Le Centre des arts et de la culture de Dieppe 
  • Le Centre communautaire Sainte-Anne (Fredericton) 
  • Le Centre culturel Aberdeen (Moncton) 
  • Le Centre scolaire-communautaire Samuel de Champlain (Saint-Jean) 
  • Le centre scolaire-communautaire Carrefour Beausoleil (Miramichi)  

Des compagnies de théâtre professionnelles 

  • Le Théâtre populaire d’Acadie (Caraquet) 
  • Le Théâtre l’Escaouette (Moncton) 
  • Satellite Théâtre (Moncton) 

Médias 

  • 10 radios communautaires (Edmundston/Grand-Sault, Kedgwick et Saint-Quentin, Campbellton-Balmoral, Péninsule acadienne, Miramichi, Shédiac et Sud-Est, Dieppe, Moncton, Saint-Jean, Fredericton) 
  • Radio publique : deux chaînes de Radio-Canada, ICI Acadie et ICI Musique 
  • Télévision publique : ICI Acadie (production locale de Radio-Canada pour l’Atlantique, dont le Téléjournal-Acadie) 
  • Une vingtaine de journaux, dont un quotidien indépendant de propriété acadienne (L’Acadie Nouvelle) et plusieurs hebdomadaires, dont l’hebdomadaire indépendant, Le Moniteur acadien, de Shédiac, et différentes versions de L’Étoile appartenant à Brunswick News.  

Organismes

Le Nouveau-Brunswick compte des centaines d’organismes francophones ou bilingues, qu’il s’agisse d’organismes communautaires, culturels, professionnels, à but non lucratif, etc. 

Principaux organismes francophones : 

  • Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) 
  • Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick (FJFNB) 
  • Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick (AFMNB) 
  • Association des enseignantes et des enseignants francophones du Nouveau-Brunswick (AEFNB) 
  • Association acadienne des artistes professionnel.le.s du Nouveau-Brunswick (AAAPNB) 
  • Conseil provincial des sociétés culturelles (CPSC) 
  • Association francophone des aînées et aînés du Nouveau-Brunswick (AFANB) 
  • Conseil économique du Nouveau-Brunswick (CÉNB) 
  • Mouvement acadien des communautés en santé du Nouveau-Brunswick (MACS-NB) 
  • Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick (RFNB) 
  • Société Santé et Mieux-être en français du Nouveau-Brunswick (SSMEFNB) 
  • Conseil provincial des personnes d’ascendance africaine du Nouveau-Brunswick (CPPAANB) 
  • Alter Acadie NB 
  • Association des juristes d’expression française du Nouveau-Brunswick (AJEFNB) 
  • Fédération étudiante du Campus universitaire de Moncton (FÉCUM) 
  • Association des bibliothécaires, professeures et professeurs de l’Université de Moncton (ABPPUM) 
  • Égalité Santé en français 
  • Coalition pour l’équité salariale du Nouveau-Brunswick 
  • Réseau environnemental du Nouveau-Brunswick (RENB) 
  • Association francophone des parents du Nouveau-Brunswick 
  • Association des radios communautaires acadiennes du Nouveau-Brunswick 

L’économie

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Principales industries 

Bien que dominée par le secteur des services, l’économie de la province demeure liée de près aux ressources naturelles, au secteur de la transformation, aux pâtes et papier, au bois d’œuvre, aux produits de la mer, etc. Notons l’importance des industries de la construction, du transport, de la fabrication, mais aussi des arts et de la culture. 

Secteurs d’emploi 

Voici certains des secteurs d’emploi et employeurs qui recrutent le plus au Nouveau-Brunswick : 

  • La fonction publique et parapublique (soins de santé, éducation, etc.) 
  • Les entreprises Irving Oil et J. D. Irving (laquelle comprend une panoplie d’entreprises) 
  • Le Groupe Savoie de Saint-Quentin (foresterie) 
  • La Ferme avicole Nadeau et Groupe Westco au Madawaska 
  • L’industrie acéricole 
  • L’agriculture et l’élevage 
  • Les produits de la mer (pêche et transformation) 
  • Les transports 
  • Les grandes compagnies de construction comme Foulem et Construction acadienne 

Attraits économiques 

L’économie diversifiée du Nouveau-Brunswick offre de l’emploi dans les ressources naturelles (le bois est l’une des principales exportations de la province) comme dans les services financiers, le manufacturier ou le tourisme. La pêche commerciale joue toujours un rôle dans l’économie du Nouveau-Brunswick. 

Nombre d’entreprises francophones ou bilingues 

Les francophones œuvrent dans toutes les branches de l’économie. Voici quelques données :  

  • En 2017, Statistique Canada recensait plus de 8 500 entreprises au Nouveau-Brunswick dont au moins 50 % des propriétaires étaient francophones.  
  • Le Conseil économique du Nouveau-Brunswick, dédié à la communauté d’affaires francophone, compte près de 1 000 membres dans 30 secteurs d’activité.  
  • En 2021, 32 % des travailleurs et travailleuses de la province utilisaient le français au travail. 

Organismes travaillant au développement économique 

  • Le Réseau de développement économique et d’employabilité du Nouveau-Brunswick (RDÉE), est voué aux communautés francophones et acadienne de la province. 
  • Le Conseil économique du Nouveau-Brunswick (CENB) regroupe des gens d’affaires et entrepreneurs acadiens et francophones de la province. 
  • Il existe plusieurs chambres de commerce francophones au Nouveau-Brunswick, notamment à Edmundston, Saint-Quentin, Caraquet, Tracadie, Néguac, Shippagan et Shédiac. 
  • UNI Coopération financière (Caisses populaires acadiennes) fondée en 1937. 
  • La Mutuelle Assomption-Vie, fondée en 1903  

Chiffres 

  • Produit intérieur brut (2023) : 33.2 milliards de dollars 
  • Croissance du PIB (2018 à 2023) : 1,6 % 
  • Exports (Octobre 2023) : 1,01 milliards de dollars 
  • Imports (Octobre 2023) : 898 millions de dollars  

Immigration et diversité

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La communauté

Les francophones se concentrent dans la moitié nord de la province et sur la côte Est. Les villes représentent des portes d’entrée pour l’immigration. La ville de Dieppe et sa voisine bilingue Moncton sont les principales villes où s’installent les immigrants et les immigrantes de la province, mais les villes francophones d’Edmundston, Belle-Baie, Caraquet et Cap-Acadie ne sont pas en reste.  

Au total, 95 % de la population ayant le français comme première langue officielle est née au Canada et près de 90 % est née au Nouveau-Brunswick.  

Selon le recensement de 2021, le Nouveau-Brunswick comptait un peu plus de 44 000 personnes ayant un statut immigrant, dont 10 000 connaissent le français. L’immigration francophone représente plus de 22 % des nouveaux résidents permanents et nouvelles résidentes permanentes du Nouveau-Brunswick, la cible fédérale pour 2024 étant de 6 % pour l’ensemble des communautés francophones en situation minoritaire du Canada.  

Services d’accueil et d’établissement 

  • Le Centre d’accueil multiculturel et des nouveaux arrivants de Saint Jean (CAMNASJ) offre des services aux nouveaux arrivants et aux nouvelles arrivantes. 
  • L’Association Multiculturelle du Restigouche (AMR) aide au développement du multiculturalisme en accueillant des nouveaux arrivants et nouvelles arrivantes, surtout anglophones toutefois, dans la région du Restigouche. 
  • Le Centre de ressources pour nouveaux arrivants au Nord-Ouest inc. (CRNA-NO) facilite l’intégration sociale, économique, éducationnelle et culturelle des nouveaux arrivants et nouvelles arrivantes qui s’établissent dans la région. 
  • L’Association culturelle du Grand Moncton (MAGMA) est un centre de service d’accueil et d’établissement pour les nouveaux arrivants et nouvelles arrivantes œuvrant depuis plus de 30 ans. 
  • Le Centre d’accueil et d’accompagnement francophone des immigrants du Sud-Est du Nouveau-Brunswick (CAFi) contribue à l’intégration économique, sociale et culturelle des personnes immigrantes par le moyen de services, de programmes et de partenariats.  
  • Le Comité d’accueil, d’intégration et d’établissement des nouveaux arrivants (CAIENA) de la Péninsule acadienne offre plusieurs ressources à ceux et celles qui veulent vivre, étudier ou travailler dans la Péninsule.  
  • Située à Bathurst, l’Association Multiculturelle Région Chaleur inc. (AMRC) offre des services d’intégration et des ressources aux nouveaux arrivants et aux nouvelles arrivantes. 

Coût de la vie 

En dépit des bouleversements économiques (hausse de l’inflation et hausse des taux d’intérêt amorcée en 2022), le Nouveau-Brunswick demeure l’une des provinces canadiennes les plus abordables, sur tous les plans : logement, énergie, alimentation.  

À quoi vous attendre 

  • Climat : Le Nouveau-Brunswick possède un climat continental humide. À l’intérieur des hautes terres, on observe environ 1 200 millimètres de précipitations par année, dont la plus grande quantité tombe en été. En hiver, la température moyenne baisse notablement au-dessous du point de congélation. Les températures hivernales peuvent osciller entre -15 et -20 degrés Celsius, et de fortes précipitations de neige peuvent affecter les déplacements ainsi qu’entraîner des fermetures. L’été, jamais vraiment torride, connaît de brèves vagues de chaleur au-dessus des 30 degrés. 
  • Accès : Le Nouveau-Brunswick est accessible par la route à partir du Québec, de la Nouvelle-Écosse, de l’Île-du-Prince-Édouard et de l’État du Maine. Les trois principaux aéroports qui desservent les régions francophones sont ceux de Moncton, de Fredericton et de Bathurst. 
  • Transport : Le Nouveau-Brunswick est sillonné d’autoroutes et de routes bien entretenues, compte 58 ponts couverts, offre de nombreuses liaisons par traversier, possède six aéroports. Les trois villes les plus peuplées, Fredericton, Moncton et Saint-Jean, ont des réseaux de transport en commun. Un réseau d’autobus interprovincial, Maritime Bus, dessert les principales régions de la province et effectue la liaison avec les deux autres provinces maritimes, mais pas avec le Québec ni les États-Unis. 
  • Infrastructures : Dans cette province officiellement bilingue, tous les services provinciaux et gouvernementaux du Nouveau-Brunswick sont accessibles en français, incluant un système d’éducation géré par les francophones. 

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Attractions touristiques à ne pas manquer 

  • Le Festival acadien de Caraquet, en août, est l’un des plus vieux festivals acadiens de ce genre. Il a pris une envergure internationale, surtout grâce au grand Tintamarre qui se tient chaque année le jour de la fête nationale (15 août) et qui accueille des milliers de personnes. 
  • Le Festival international du cinéma francophone en Acadie (Moncton)  
  • Le festival Acadie Rock (Moncton)  
  • Quatre salons du livre francophones et un festival littéraire bilingue (le festival Frye) ponctuent l’année littéraire. 
  • Le Festival du homard de Shédiac est l’un des plus anciens de la province, depuis près de 75 ans.  
  • Le Village historique acadien, à Bertrand, près de Caraquet, est un site touristique incontournable. 
  • Le Pays de la Sagouine, à Bouctouche, est un village théâtral qui a ouvert ses portes en 1992 et qui met en vedette l’œuvre de l’écrivaine Antonine Maillet.  
  • Le festival We Are One afro, à Moncton, est un festival qui veut faire découvrir les cultures des personnes d’ascendance africaine dans la région. 

Personnalités qui ont marqué la francophonie 

  • Louis-J. Robichaud, communément appelé Ti-Louis, a été le premier Acadien à être élu premier ministre du Nouveau-Brunswick (1960-1970), avant d’être nommé sénateur de 1973 à 2000. Il est souvent vu comme le plus grand Acadien de l’ère moderne. 
  • Roméo LeBlanc a été d’abord directeur des communications du premier ministre du Canada Pierre Elliott Trudeau, avant de faire le saut lui-même en politique comme député fédéral. Il a été ministre et sénateur, avant d’être le premier Acadien des Maritimes à être nommé Gouverneur général du Canada (1995-1999). 
  • Antonine Maillet, célèbre écrivaine de renommée mondiale, a été la première Canadienne à recevoir le prestigieux prix Goncourt de littérature pour son livre Pélagie-la-Charrette en 1979. Elle est aussi la mère du grand personnage de théâtre, la Sagouine. Professeure à Moncton, Berkeley et New York, elle se consacre totalement à son métier d’écrivaine depuis des décennies. 
  • Édith Butler, née à Paquetville, est une conteuse, chanteuse, musicienne, autrice et compositrice connue mondialement. 
  • Plusieurs autres artistes de renommée nationale et internationale ont émergé du Nouveau-Brunswick, comme Roch Voisine, Lisa LeBlanc, Marie-Jo Thério, Natasha St-Pierre, Radio-Radio, les Hay Babies, Joseph Edgar et 1755. 

Statistiques supplémentaires sur la francophonie 

Lieu de naissance de la population ayant le français comme première langue officielle (seul ou avec l’anglais), 2021 

Français parlé à la maison, seul ou avec d’autres langues, qu’il s’agisse de la langue parlée le plus souvent ou non  

Catégorie 

Nombre de personnes 

Français parlé le plus souvent à la maison, seul ou avec d’autres langues 

211 650 

Français parlé régulièrement à la maison, seul ou avec d’autre langues 

20 635  

Source : Recensement de 2021