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Péninsule de Port-au-Port (T.-N.-L.) – Profil général

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Située sur la côte Ouest de l’île de Terre-Neuve, la péninsule de Port-au-Port compte plusieurs communautés où la population est de descendance acadienne ou française. Les accents de la langue française résonnent à Cap-Saint-Georges, à L’Anse-aux-Canard–Maisons-d’Hiver et à La Grand’Terre. Un peu plus de 1 000 personnes qui parlent le français habitent cette région où la pêche est l’une des principales activités. 

Bien qu’elle ne soit pas géographiquement située sur la péninsule de Port-au-Port, la proche agglomération urbaine de Stephenville (6 540 habitants et habitantes en 2021) est un ancien village acadien. 

Chiffres généraux sur la francophonie 

  • Population totale : 13 178 
  • Personnes qui parlent le français : 1 020 
  • Demande potentielle de services fédéraux en français : 475 
  • Personnes ayant le français comme première langue officielle : 250 
  • Personnes ayant le français comme langue maternelle : 340 

Source : Statistique Canada, Recensement de 2021 

Historique

Des pêcheurs originaires de Bretagne, de Normandie et de Gascogne fréquentaient déjà la péninsule de Port-au-Port au 16e siècle. 

Avec le traité de Paris qui met fin à la guerre de Sept Ans (1763), la France cède le Canada à la Grande-Bretagne, mais conserve des droits de pêche à Terre-Neuve et dans le golfe du Saint-Laurent. La présence des Français s’intensifie dans la péninsule de Port-au-Port au 19e siècle et ils y sont rejoints par des Acadiens venus du Cap-Breton et des Îles-de-la-Madeleine. Le village de Cap-Saint-Georges est fondé en 1837 et la communauté de L’Anse-à-Canards en 1840. Ces communautés sont bien enracinées lorsque la France abandonne ses droits de pêche en 1904. 

Fondée en 1844 sous le nom de Village acadien, la municipalité de Stephenville renoue fièrement, ces années-ci, avec son héritage et sa culture francophones.  


Vivre en français

Péninsule de Port-au-Port (T.-N.-L.) – Vivre en français

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Gracieuseté Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador

Éducation 

  • Au recensement de 2021, la Péninsule de Port-au-Port comptait 190 enfants et jeunes d’âge scolaire ou préscolaire admissibles à l’éducation en français. 
  • Le Centre scolaire et communautaire Sainte-Anne de La Grand’Terre inclut l’École Sainte-Anne, qui offre des classes de la maternelle à la 12e année, ainsi que le programme Bon départ qui prépare les enfants à l’entrée à la maternelle. 
  • L’École Notre-Dame-du-Cap, de Cap-Saint-Georges offre également des classes de la maternelle à la 8e année et le programme Bon départ. 
  • Ces écoles sont gérées par le Conseil scolaire francophone provincial de Terre-Neuve-et-Labrador. 
  • Dans ces deux localités, le CPEF Les P’tits Cerfs-Volants, basé à Saint-Jean, offre aussi des services de prématernelle.  

Santé 

  • Le Réseau Santé en français de Terre-Neuve-et-Labrador œuvre au développement des services en français dans les établissements de soins de santé. 
  • La ligne Info-santé 1 888 709-2929 offre un service de santé bilingue à l’ensemble des résidents et résidentes de Terre-Neuve-et-Labrador 24 h sur 24, tous les jours de l’année.  
  • Le site web de la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL) héberge un répertoire des professionnels de la santé d’expression française. 

Culture 

Festivals et événements 

  • Le Cape St. George & Mainland Folk Festival, événement musical annuel bilingue. 
  • La fête de la Chandeleur, le 2 février, fête chrétienne qui coïncide aussi avec le jour de la marmotte aux États-Unis. 
  • Le carnaval d’hiver 
  • La marche de la Saint-Jean-Baptiste  

Organismes culturels 

  • L’Association régionale de la côte Ouest, principal organisme francophone de la région, regroupe trois associations francophones locales : L’Héritage de l’Île Rouge (La Grand’Terre), Les Terre-Neuviens français (Cap-Saint-Georges) et Chez les Français de l’Anse-à-Canards (L’Anse-à-Canards). Ces organismes organisent des activités socioculturelles. 
  • Le Centre scolaire et communautaire Sainte-Anne (La Grand’Terre) offre une bibliothèque, l’accès à Internet, un studio, un gymnase, des salles de réunion, etc. 
  • L’Héritage de l’Île Rouge (situé au Centre scolaire et communautaire Sainte-Anne, à La Grand’Terre) a pour mandat de préserver et de promouvoir la langue française et la culture francophone ainsi que de défendre les droits des francophones. 
  • Les Terre-Neuviens français (Cap-Saint-Georges) possèdent un centre communautaire, font la promotion de la culture francophone. 
  • L’association Chez les Français de l’Anse-à-Canards, qui possède aussi un centre communautaire, valorise la langue française tout en encourageant la population anglophone à participer à diverses activités. 
  • Le Réseau culturel francophone de Terre-Neuve-et-Labrador soutient la formation, le développement, la promotion des artistes et des artisans francophones et acadiens et la circulation de leurs œuvres.  

Médias 

Les médias suivants sont accessibles dans la péninsule de Port-au-Port : 

  • Un journal provincial communautaire mensuel, Le Gaboteur 
  • Dans certaines régions seulement, la radio de Radio-Canada, ICI Première (à partir de Moncton et Halifax) 
  • La télévision de Radio-Canada, ICI Télé, à partir de Moncton 

Organismes

  • L’Association régionale de la côte Ouest 
  • Le Centre scolaire et communautaire Sainte-Anne (La Grand’Terre)  
  • L’Héritage de l’Île Rouge (situé au Centre scolaire et communautaire Sainte-Anne, à La Grand’Terre) 
  • Les Terre-Neuviens français (Cap-Saint-Georges) 
  • Chez les Français de l’Anse-à-Canards  
  • Le Réseau culturel francophone de Terre-Neuve-et-Labrador  

L’économie

Péninsule de Port-au-Port (T.-N.-L.) – L’économie

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L’économie de la région repose surtout sur l’exploitation des ressources naturelles, en particulier la pêche. 

Organismes travaillant au développement économique 

  • Horizon TNL (anciennement le Réseau de développement économique et d’employabilité de Terre-Neuve-et-Labrador, RDÉE-TNL) conçoit et soutient des initiatives de développement économique pour les francophones de Terre-Neuve-et-Labrador. Sous la bannière d’Horizon TNL œuvrent les organismes Immigration TNL (qui accompagne les personnes immigrantes et sensibilise les employeurs) et Explore TNL (développement touristique). 

Immigration et diversité

Péninsule de Port-au-Port (T.-N.-L.) – Immigration et diversité

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La communauté

Sur la péninsule de Port-au-Port, berceau de la francophonie terre-neuvienne, la population se compose surtout de descendants et descendantes de pêcheurs français établis aux 17e et 18e siècles et d’Acadiens arrivés après la Déportation aux 18e et 19e siècles. 

Services d’accueil et d’établissement 

  • Compas est un service d’accueil et de soutien pour les nouveaux arrivants et les nouvelles arrivantes francophones. 
  • Le Réseau immigration francophone de Terre-Neuve-et-Labrador (RIF-TNL), créé par la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL), favorise le réseautage. 
  • Horizon TNL offre des services de soutien aux candidats et candidates à l’immigration et d’accompagnement aux nouveaux arrivants et nouvelles arrivantes.

Coût de la vie 

Dans les petites localités de la péninsule, les prix de l’immobilier sont attrayants, mais la population vit au rythme d’une économie fluctuante basée sur les ressources naturelles. 

À quoi vous attendre 

  • Climat : La péninsule connaît des hivers à quelques degrés Celsius sous zéro et des étés à 20 degrés en moyenne. 
  • Accès : Un traversier relie la Nouvelle-Écosse à Port-aux-Basques (localité située à environ 150 km au sud de la péninsule). Stephenville bénéficie d’un aéroport international et d’un port. La péninsule est également accessible par transport routier. 
  • Transport : Pour se déplacer d’une localité à l’autre sur la péninsule, le véhicule privé est incontournable. Il n’existe pas de service de transport en commun dans la péninsule, mais le service d’autobus provincial DRL Coach Lines rejoint Stephenville. 
  • Infrastructures : Stephenville, la plus importante localité de la région, abrite un hôpital (Sir Thomas Roddick Hospital), deux cliniques ainsi qu’un service de santé mentale et de toxicomanie. Pour l’éducation postsecondaire et des services spécialisés, il faut se déplacer à Saint-Jean, la capitale. 

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Une cérémonie de “screech-in”. Gracieuseté Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador.

Attractions touristiques à ne pas manquer 

  • La péninsule de Port-au-Port abrite un héritage francophone profondément enraciné, reflétant l’histoire et la culture des premiers colons français et acadiens. 
  • Le Cape St. George & Mainland Folk Festival  est un événement musical annuel bilingue. 
  • Le parc Boutte du Cap, à Cap-Saint-Georges, où l’on trouve l’un des seize monuments de l’Odyssée acadienne (le seul à Terre-Neuve), un four à pain traditionnel à la disposition du public, des oiseaux marins et des baleines. 
  • Le site Explore TNL offre des ressources bilingues et un guide touristique. 

Personnalités qui ont marqué la francophonie 

  • Émile Benoît (1913-1992), auteur-compositeur-interprète né à L’Anse-à-Canards, s’est consacré à la musique après une carrière de près de 60 ans comme pêcheur. Joueur de violon émérite et conteur talentueux, il était largement reconnu pour sa contribution à la musique traditionnelle de Terre-Neuve-et-Labrador. Il a reçu notamment la médaille Léger-Comeau de la Société nationale de l’Acadie. Il a été désigné en 2013 comme Personne d’importance provinciale par Heritage NL. 
  • Robert Cormier, de Cap-Saint-Georges, pédagogue, membre fondateur et président de la première association francophone de la province (Les Terre-Neuviens français) ainsi que de la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador, a été décoré de l’Ordre du Canada en 2002 et de l’Ordre de Terre-Neuve-et-Labrador en 2022.