Située au sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, la municipalité de Clare, aussi appelée Baie Sainte-Marie, comprend nombre de communautés historiques comme Saulnierville, Grosses-Coques, Comeauville, Meteghan et Pointe-de-l’Église. Elle comprend une vingtaine de petits villages en tout. Il s’agit de la seule municipalité de la Nouvelle-Écosse offrant ses services dans les deux langues officielles, le français et l’anglais. Environ 70 % de la population (5 255 personnes sur 7 678) peut y communiquer dans les deux langues officielles, la langue la plus courante étant le français
Les Acadiens et les Acadiennes de la région de Clare sont reconnus pour leur joie de vivre, reflétée dans leur musique, leurs festivals, leur culture et leur mode de vie.
La municipalité de Clare est l’une des 14 communautés francophones accueillantes* du Canada.
Source : Statistique Canada, Recensement de 2021
Au 17e siècle, une centaine de familles françaises avaient donné naissance à l’Acadie en s’établissant autour de Port-Royal, sur les rives de la baie de Fundy. En 1755, quatre décennies après la cession de l’Acadie à la Grande-Bretagne (par le traité d’Utrecht en 1713), les autorités britanniques déportent les Acadiens et les Acadiennes vers les colonies américaines et en Angleterre. C’est ce qu’on appelle le Grand Dérangement. À partir de 1764, on leur permet de revenir en Nouvelle-Écosse sous certaines conditions.
À partir de 1768, de premières familles acadiennes s’installent dans ce qui deviendra la municipalité de Clare, créant le long de la baie Sainte-Marie des communautés comme Saulnierville, Grosses-Coques, Comeauville, Meteghan et Pointe-de-l’Église. C’est dans cette dernière localité qu’est créée en 1890 l’Université Sainte-Anne, l’une des plus anciennes universités francophones au Canada. À la même époque, le journal francophone Le Courrier, qui deviendra Le Courrier de la Nouvelle-Écosse, voit le jour dans la région.
Au 19e siècle, les industries du bois et de la pêche, ainsi que la construction de bateaux, sont les principales activités économiques à Clare.
Deux-cent-cinquante ans après la fondation de Clare, plus de 5 000 locuteurs et locutrices francophones résident toujours dans la région de la Baie Sainte-Marie.
*Les communautés francophones accueillantes sont des collectivités participant à une initiative financée par le gouvernement du Canada, visant la création de ponts et le resserrement de liens entre immigrants, immigrantes et communauté d’accueil.
Le campus principal de l’Université Sainte-Anne à Pointe-de-l’Église. Photo gracieuseté de l’Université Sainte-Anne.
Festivals et événements
Organisme et centre culturel
Outre un grand nombre de chaînes de radio et de télévision accessibles par câble, satellite et Internet, la région de Clare compte des médias locaux de langue française, dont :
Organismes
Organismes locaux
Organismes institutionnels
Organismes provinciaux
Photo gracieuseté de l’Université Sainte-Anne
Voici les secteurs qui embauchent régulièrement dans la région :
Photo gracieuseté de l’Université Sainte-Anne
La population de Clare (Baie Sainte-Marie) compte 360 personnes immigrantes de première génération et 380 personnes immigrantes de deuxième génération selon Statistique Canada (2021). La Nouvelle-Écosse a dévoilé en novembre 2022 un plan de croissance de la population francophone dans la région de Clare (Baie Sainte-Marie). En 2021, près de 9 % des immigrants et immigrantes venant en Nouvelle-Écosse étaient francophones.
Le salaire minimum en Nouvelle-Écosse est de 15 $ l’heure. Le coût de la vie à Clare (Baie Sainte-Marie) est légèrement moins élevé qu’à Halifax. Le logement y est plus abordable. Mais la tendance inflationniste touche le prix des aliments et celui du transport.
Photo gracieuseté de l’Université Sainte-Anne