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Région de Rivière-la-Paix (Alberta) – Profil général

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Gracieuseté ACFA de Rivière-la-Paix – page Facebook

Région du nord de l’Alberta située à plus de 480 km en voiture de la capitale provinciale Edmonton, Rivière-la-Paix abrite depuis 1912 une communauté francophone très attachée à ses origines et à son milieu de vie, que ce soit dans la ville de Peace River et les villages de Falher, Donnelly, Girouxville, Guy, Marie Reine, Saint-Isidore, etc. 

Chiffres généraux sur la francophonie 

  • Population totale : 11 988 
  • Personnes qui parlent le français : 2 775 
  • Demande potentielle de services fédéraux en français : 2 090 
  • Personnes ayant le français comme première langue officielle : 1 705 
  • Personnes ayant le français comme langue maternelle : 1 905 

Source : Statistique Canada, Recensement de 2021 

Historique

L’explorateur et négociant d’origine écossaise Alexander Mackenzie bâtit un fort au croisement des rivières Peace River et Smoky River en 1792. Le récit historique des Dane-zaa, une première nation du groupe Athabasca, veut que le nom « rivière la paix » ait été donné au premier de ces deux cours d’eau pour souligner la résolution d’un conflit entre eux et les Cris.  

La Compagnie de la Baie d’Hudson mène des activités commerciales dans la région au début du 19e siècle, et des immigrants européens s’y adonnent à l’agriculture au milieu du siècle. La ville de Peace River est incorporée en 1919. 

En 1912, les premiers francophones de la région de Rivière-la-Paix proviennent du Québec, sous la gouverne de missionnaires, les Oblats de Marie-Immaculée. À l’époque, l’Église catholique canadienne cherche à freiner l’exode des Canadiens français vers les États-Unis en les incitant à coloniser les terres arables de l’Ouest. Les francophones de Rivière-la-Paix exploitent un sol agricole fertile au-delà du 55e parallèle nord, à la même latitude que celles de la baie d’Hudson et du Labrador, grâce à un microclimat tempéré et ensoleillé. La colonie de Saint-Jean-Baptiste-de-Falher, arrivée en 1912 dans le sud de la région, deviendra « la capitale du miel au Canada ». 

La dernière grande migration en provenance du Québec, en 1953, fonde le village de Saint-Isidore. En 1963, plus de 5 000 personnes rendent hommage aux pionniers et pionnières de Rivière-la-Paix lors du plus important rassemblement canadien-français organisé en Alberta à l’époque. 

La présence francophone diminue par la suite. À la vocation agricole de la région s’ajoute l’exploitation des sables bitumineux et du gaz naturel. 

En 1994, l’Alberta accorde aux francophones le droit de gérer leur propre système d’éducation. L’École des Quatre-Vents ouvre ses portes en 1999 avec 14 élèves. En 2017, l’établissement d’enseignement compte 117 élèves. 


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Photo gracieuseté de l’ACFA Rivière-la-Paix

Éducation 

  • Au recensement de 2021, la région comptait 640 enfants et jeunes d’âge scolaire ou préscolaire admissibles à l’éducation en français.  
  • La région compte deux écoles francophones, de la prématernelle à la 12e année, l’École des Quatre-Vents (Peace River) et l’École Héritage (Falher). 
  • La garderie francophone de l’École des Quatre-Vents a ouvert ses portes en 2023. 
  • Ces établissements sont gérés par le Conseil scolaire du Nord-Ouest, à Saint-Isidore. 

Santé 

  • Peace River compte quelques professionnels de la santé qui exercent leur profession en français, répertoriés dans le Réseau Santé Alberta. 
  • Le principal établissement de soins de la région est le Peace River Community Health Centre, qui n’offre pas de services en français. 

Culture

  • Saint-Isidore possède un centre culturel, lequel abrite une bibliothèque, Les Tisserandes (artisanat), Plein Soleil (troupe de danse folklorique locale), un musée et les bureaux du Conseil scolaire du Nord-Ouest. 
  • Plusieurs artistes se produisent au Carnaval de Saint-Isidore, en février. 
  • Le Festival du miel de Falher, en juin, donne lieu à de nombreuses activités culturelles, culinaires, sportives et communautaires. 
  • L’ACFA régionale de Rivière-la-Paix organise des activités sociales et culturelles. 

Médias 

Outre un grand nombre de chaînes de radio et de télévision accessibles par câble, satellite et Internet, la région de la Rivière-la-Paix a accès à des médias provinciaux et régionaux de langue française, dont : 

  • ICI Alberta – Radio-Canada, qui propose du contenu albertain à la radio, sur le web et à la télévision. 
  • La radio communautaire Nord-Ouest FM, gérée par la Société CKRP Radio Rivière-la-Paix.
  • Un journal communautaire, Le Franco. 
  • L’application Frabio, développée par le journal Le Franco, qui permet de trouver facilement des services et des activités en français en Alberta. 

Organismes 

  • L’ACFA régionale de Rivière-la-Paix. 
  • La Société historique et généalogique de Smoky River.
  • Le Musée de Saint-Isidore.
  • Les Tisserandes de Saint-Isidore.

L’économie

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Industries et secteurs d’emploi 

  • Énergie et extraction de ressources 
  • Administration publique 
  • Agriculture 
  • Commerce de détail 
  • Soins de santé  
  • Métiers, transports et machinerie  
  • Services d’hébergement et de restauration  

Organisme travaillant au développement économique 

  • Le Conseil de développement économique de l’Alberta (CDÉA) est le principal intervenant en matière de développement économique et d’employabilité francophone en Alberta. 
  • La Fondation franco-albertaine contribue au développement social, culturel et économique des communautés francophones de la province en leur permettant de s’autofinancer à l’aide de fonds de dotation ainsi que de programmes d’aide et de bourses. 

Immigration et diversité

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Photo gracieuseté de l’ACFA de Rivière-la-Paix

La communauté

Descendante des pionniers du 20e siècle venus du Québec, la communauté francophone de la région Rivière-la-Paix se maintient malgré le départ de jeunes qui partent étudier et s’établir en milieu urbain. L’immigration interprovinciale francophone y surpasse l’immigration internationale. 

Services d’accueil et d’établissement 

  • Les nouvelles et nouveaux venus dans la localité peuvent s’adresser à l’ACFA régionale de Rivière-la-Paix. 
  • Le Réseau en immigration francophone de l’Alberta offre de l’information pour favoriser l’immigration en Alberta. 

Coût de la vie 

Les coûts de l’immobilier, dans la région, demeurent sous la moyenne provinciale. Les salaires offerts par les principaux employeurs de la ville de Peace River, soit l’administration publique et le secteur de l’énergie, sont élevés. 

À quoi vous attendre 

  • Climat : Hivers assez froids, à environ -15 en moyenne en janvier, et des étés ensoleillés avec une moyenne de 15 degrés en juillet. 
  • Accès : La région est desservie par un aéroport régional près de la ville de Peace River, par des services d’autobus régionaux et par l’autoroute 2, qui mène à Edmonton. 
  • Transport : L’automobile est essentielle pour les déplacements en milieu urbain comme en milieu rural. Peace River a aboli son service de transport en commun en 2011, mais un service de taxi à tarif réduit est offert aux retraités, étudiants et individus à faibles revenus ou handicapés. 
  • Infrastructures : Outre les établissements d’éducation primaire et secondaire ainsi que de soins de santé généraux, la région compte des installations sportives (dont une piscine régionale à Peace River) et de plein air pour la randonnée, le cyclisme et autres activités. 

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Attractions touristiques à ne pas manquer 

  • Le Carnaval de Saint-Isidore, en février, offre des spectacles ainsi que des activités extérieures et intérieures. 
  • Le Festival du miel de Falher, en juin, avec ses activités communautaires, ses spectacles et sa parade. 
  • Le Musée Girouxville abrite 6 000 objets témoignant de l’histoire des missionnaires et des pionniers. 
  • En milieu naturel, les expéditions de chasse et de pêche, d’observation de la faune, la randonnée et le cyclisme. 

Personnalités qui ont marqué la francophonie 

Clément Desrochers (1910-2003), des Oblats de Marie-Immaculée, aussi historien, a instauré un pèlerinage à Girouxville en 1950 et fondé le musée de cette localité en 1969.