Nanaimo, la plus grande ville de l’île de Vancouver, sur la côte Pacifique, est située à une centaine de kilomètres au nord de la capitale Victoria. Le détroit de Géorgie sépare Nanaimo de la métropole, Vancouver. C’est une ville portuaire de taille moyenne qui joue aussi le rôle de siège social du district régional de Nanaimo. On y compte plus de 7 500 personnes qui parlent le français.
Chiffres généraux sur la francophonie
Source : Statistique Canada, Recensement de 2021
Historique
Le nom « Nanaimo » est une déformation d’une expression utilisée par la nation Salish, habitant la région, pour dire « lieu de rassemblement ». À la fin du dix-huitième siècle et au début du dix-neuvième, des explorateurs francophones entrent en contact avec les Salish de la côte, et développent la traite des fourrures.
La Compagnie de la Baie d’Hudson découvre du charbon à Nanaimo en 1849. Des Canadiens français contribuent de 1853 à 1855 à la construction du bastion de Nanaimo, un fort établi par la Compagnie de la Baie d’Hudson. À l’époque, dans les forts de la Compagnie, la majorité de la population d’origine européenne parle français.
L’extraction du charbon à Nanaimo, qui attire une population de plus en plus nombreuse et diversifiée, prend des dimensions industrielles à la fin du dix-neuvième siècle grâce au chemin de fer.
Au début des années 1950, Nanaimo diversifie son économie en exploitant la forêt et les ressources maritimes. La ville, qui abrite le second port en importance de l’île de Vancouver, devient une plaque tournante en transport. En 1986, Nanaimo est officiellement désignée ville portuaire par le prince Charles et la princesse Diana, alors en visite officielle à l’Exposition internationale sur les transports et la communication de Vancouver (Expo 86).
L’Association francophone de Nanaimo prend forme en 1972-1973.
Photo gracieuseté de l’Association des francophones de Nanaimo
RésoSanté Colombie-Britannique répertorie les services en français dans toute la province, dont une quarantaine de professionnels de la santé de Nanaimo.
Les communautés francophones de la Colombie-Britannique peuvent compter sur certains médias provinciaux dans leur langue, notamment :
En 2021, les principaux secteurs d’activité de Nanaimo étaient les suivants (en ordre décroissant de contribution au PIB) : immobilier, commerce, construction, santé et services sociaux, finance et assurance, éducation, services professionnels, secteurs scientifiques et techniques.
En 2022, les principaux employeurs appartenaient aux secteurs d’activité suivants (selon le nombre d’employés) :
La Ville de Nanaimo a pour objectif de développer le secteur manufacturier, le transport et l’entreposage, la santé et les services sociaux, la construction, le commerce, le tourisme et les nouvelles technologies. (Source : City of Nanaimo Economic Development, 2023 State of the Nanaimo Economy.)
Le Répertoire des services touristiques en français de la province permet d’identifier les entreprises de Nanaimo et l’Annuaire des services en français en Colombie-Britannique classe les entreprises par région.
La Société de développement économique de la Colombie-Britannique (SDECB) offre des services aux gens d’affaires, aux chercheurs et chercheuses d’emploi, aux employeurs et aux associations afin de stimuler l’économie francophone en Colombie- Britannique.
La majorité de la population francophone de Nanaimo est née au Canada; de plus, la moitié des résidents et résidentes ayant le français comme première langue officielle sont natifs du Québec ou de l’Ontario. Parmi ceux et celles qui sont nés à l’extérieur du pays, 69 % sont nés en Europe. La ville compte 17 195 personnes ayant un statut immigrant, dont 4,5 % (780) parlent le français.
Le coût de la vie est assez élevé à Nanaimo, reflétant celui de la province. Mais l’emploi est florissant avec un taux de chômage de seulement 3,6 % en 2022.
Photo gracieuseté de l’Association des francophones de Nanaimo
Lieu de naissance de la population ayant le français comme première langue officielle (seul ou avec l’anglais), 2021
Français parlé à la maison, seul ou avec d’autres langues, qu’il s’agisse de la langue parlée le plus souvent ou non
Catégorie | Nombre de personnes |
Français parlé le plus souvent à la maison, seul ou avec d’autres langues | 500 |
Français parlé régulièrement à la maison, seul ou avec d’autre langues | 1 070 |