La communauté francophone accueillante* du Haut-Saint-Jean regroupe la ville d’Edmundston, la ville de Haut-Madawaska et la Première Nation malécite du Madawaska, toutes situées dans le nord-ouest du Nouveau-Brunswick.
Edmundston est le carrefour d’affaires et de services le plus important de cette région entrepreneuriale, dont l’économie est surtout basée sur la production du bois d’œuvre et sur l’aviculture. La Première Nation malécite du Madawaska, qui gère l’exploitation de ses terres et son réseau d’éducation, est reconnue pour son développement commercial extrêmement robuste.
La communauté francophone accueillante de Haut-Saint-Jean compte plus de 18 500 personnes d’expression française, qui forment 92 % de la population. 22 650 francophones, qui forment 95 % de la population.
Les francophones du Madawaska, aussi connus sous le nom de Brayons, sont extrêmement fiers de leur identité.
Source : Statistique Canada, Recensement de 2021
Le territoire traditionnel Wolastoqey (autrefois appelé territoire malécite) correspond au bassin versant du fleuve Saint-Jean (Wolastoq), du Québec à la baie de Fundy.
Le confluent de la rivière Wolastoq (Saint-Jean) et de la rivière Madawaska est colonisé au 18e siècle par des Acadiens expulsés de leurs terres, qui y côtoient des Wolastoqiyik (autrefois appelés Malécites), des Écossais, des Irlandais, des colons venus du Québec ainsi que des loyalistes (des réfugiés des États-Unis qui seront demeurés loyaux à l’Empire britannique pendant et après la Révolution américaine).
À la fin des années 1790, la Province de Québec et le Nouveau-Brunswick se disputent la région, puis des bûcherons venus du Maine revendiquent des terres le long du fleuve Saint-Jean. Le colon américain John Baker propose, en 1827, d’en faire une république indépendante… idée demeurée dans l’imaginaire collectif. Toutefois, un traité de paix signé en 1842 sépare la région par le fleuve Saint-Jean.
Au carrefour du Nouveau-Brunswick, du Québec et du Maine, le lieu nommé Petit-Sault en 1841, stratégique pour le commerce et le transport sera rebaptisé Edmundston en 1848 pour honorer sir Edmund Walker Head, lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick.
En 1965, Robert Pichette dessine un drapeau à la république imaginaire du Madawaska. On y trouve un pygargue à tête blanche ainsi que six étoiles honorant ses peuples fondateurs : les Autochtones, les Acadiens, les Canadiens français, les loyalistes, les Écossais et les Irlandais.
En 2021, la réforme de la gouvernance locale a entraîné la fusion de dizaines de communautés. Certaines sont devenues des villes, comme le Haut-Madawaska. Edmundston est restée une cité. Les deux font partie d’une région plus vaste, le comté de Madawaska, qui compte d’autres municipalités.
Dans la région du Haut-Saint-Jean, le français demeure la langue dominante. Edmundston est aujourd’hui la ville la plus francophone du Nouveau-Brunswick.
*Les communautés francophones accueillantes sont des collectivités participant à une initiative financée par le gouvernement du Canada, visant la création de ponts et le resserrement de liens entre immigrants, immigrantes et communauté d’accueil.
Au recensement de 2021, la région comptait 2 880 enfants et jeunes d’âge préscolaire ou scolaire admissibles à l’éducation de langue française.
La communauté accueillante du Haut-Saint-Jean compte :
Événements
Institution et salles de spectacle
Outre un grand nombre de chaînes de radio et de télévision accessibles par câble, satellite et internet, le Haut-Saint-Jean compte plusieurs médias locaux de langue française, dont :
Organismes
Voici les secteurs qui embauchent régulièrement dans le Haut-Saint-Jean :
La communauté francophone du Haut-Saint-Jean, implantée depuis la fin du 18e siècle, accueille aujourd’hui une immigration provenant essentiellement du Maroc, du Togo, de la République démocratique du Congo, de plusieurs pays d’Europe ainsi que des États-Unis. De nombreux et nombreuses francophones vivent sur la rive sud du fleuve Saint-Jean, dans l’État du Maine.
Malgré les variations de l’inflation, Edmundston se hisse au palmarès des villes les plus abordables au Canada grâce à ses prix de l’immobilier, sous la moyenne du Nouveau-Brunswick.