Située au nord-est de la Nouvelle-Écosse, l’île du Cap-Breton est bordée par le golfe du Saint-Laurent et l’océan Atlantique. Cette région est reconnue pour son spectaculaire sentier Cabot, un circuit routier qui ceinture la moitié nord de l’île, ainsi que son patrimoine gaélique et acadien.
Les deux communautés acadiennes les plus importantes se trouvent dans la grande région de Chéticamp et à l’Isle Madame, qui comprend les villages de Petit-de-Grat et d’Arichat. On retrouve 2 300 personnes qui parlent le français dans la région de Chéticamp et 1 735 dans la région de l’Isle Madame.
Source : Statistique Canada, Recensement de 2021
L’Acadie est née en 1604 sur la rivière Sainte-Croix, qui divise les territoires actuels du Maine et du Nouveau-Brunswick. En 1605, l’explorateur Pierre Dugua de Mons et le cartographe Samuel de Champlain réinstallent la colonie de Sainte-Croix de l’autre côté de la baie de Fundy, à Port-Royal (Nouvelle-Écosse), qui sera le chef-lieu de l’Acadie pendant plus de 150 ans.
Probablement connue des pêcheurs basques dès le 15e siècle, le Cap-Breton est au 17e siècle un poste de traite des fourrures et de pêche acadien. L’endroit deviendra un lieu stratégique après la signature du traité d’Utrecht (1713) par lequel la France cède l’Acadie à la Grande-Bretagne, mais conserve le Cap-Breton en le rebaptisant île Royale. C’est là que près de deux mille ouvriers construisent, entre 1719 et 1743, la Forteresse-de-Louisbourg pour défendre l’estuaire du Saint-Laurent. Ils y créent également des villages de pêche comme Petit-de-Grat sur l’Isle Madame (1718). Peu après la Déportation des Acadiens et Acadiennes par les Britanniques en 1755, Louisbourg capitule (1758). Des Acadiens se réfugient alors à l’Isle Madame et, vers 1785, d’autres familles s’installent à Chéticamp. Après 1789, ce village accueille également des Français fuyant la Révolution, notamment des prêtres.
Toujours au Cap-Breton, des loyalistes exilés des États-Unis après la Révolution américaine s’installent dans la région de Sydney, où ils sont rapidement rejoints par des vagues d’immigrants écossais. L’Écossais Alexander Graham Bell (1847-1922), un des inventeurs du téléphone, va construire de 1892 à 1893 sa résidence d’été et son laboratoire à Baddeck, en plein cœur du Cap-Breton.
L’économie du Cap-Breton, aux 18e et 19e siècles, est largement dominée par les Robin, une famille anglo-française de Jersey qui exploite l’industrie de la pêche. L’émergence d’une industrie de l’extraction du charbon, à partir des années 1830, transforme l’économie de l’île. Dès 1915, des habitants de Chéticamp développent un des mouvements coopératifs les plus puissants de la province.
Photo gracieuseté de la Société Saint-Pierre
Festivals
Organismes
Outre un grand nombre de chaînes de radio et de télévision accessibles par câble, satellite et Internet, le Cap-Breton a accès à des médias de langue française, dont :
Organismes
Organismes locaux
Organismes institutionnels
Organismes provinciaux
Photo gracieuseté de la Société Saint-Pierre
Voici les secteurs qui embauchent régulièrement au Cap-Breton :
Le Conseil de développement économique de la Nouvelle-Écosse (CDÉNÉ) a un répertoire des services en français par entreprise. Environ 200 membres offrent un service en français en tout temps ou occasionnellement dans la région (Chéticamp, Arichat, etc.).
Le Cap-Breton offre le meilleur de la Nouvelle-Écosse avec une excellente qualité de vie, des paysages à couper le souffle et de nombreux services en français. La communauté acadienne est vibrante, de Chéticamp à Sydney, en passant par l’Isle Madame.
Le coût de la vie au Cap-Breton est moins élevé que dans la capitale de la Nouvelle-Écosse, Halifax. La hausse du prix des loyers et des aliments est un peu moins marquée à Chéticamp et Isle Madame que dans le reste de la province. Le salaire minimum est de 15 dollars l’heure.
Le Centre culturel des Trois-Pignons à Chéticamp. Photo gracieuseté de la Société Saint-Pierre.