Située sur la côte Ouest de l’île de Terre-Neuve, la péninsule de Port-au-Port compte plusieurs communautés où la population est de descendance acadienne ou française. Les accents de la langue française résonnent à Cap-Saint-Georges, à L’Anse-aux-Canard–Maisons-d’Hiver et à La Grand’Terre. Un peu plus de 1 000 personnes qui parlent le français habitent cette région où la pêche est l’une des principales activités.
Bien qu’elle ne soit pas géographiquement située sur la péninsule de Port-au-Port, la proche agglomération urbaine de Stephenville (6 540 habitants et habitantes en 2021) est un ancien village acadien.
Source : Statistique Canada, Recensement de 2021
Des pêcheurs originaires de Bretagne, de Normandie et de Gascogne fréquentaient déjà la péninsule de Port-au-Port au 16e siècle.
Avec le traité de Paris qui met fin à la guerre de Sept Ans (1763), la France cède le Canada à la Grande-Bretagne, mais conserve des droits de pêche à Terre-Neuve et dans le golfe du Saint-Laurent. La présence des Français s’intensifie dans la péninsule de Port-au-Port au 19e siècle et ils y sont rejoints par des Acadiens venus du Cap-Breton et des Îles-de-la-Madeleine. Le village de Cap-Saint-Georges est fondé en 1837 et la communauté de L’Anse-à-Canards en 1840. Ces communautés sont bien enracinées lorsque la France abandonne ses droits de pêche en 1904.
Fondée en 1844 sous le nom de Village acadien, la municipalité de Stephenville renoue fièrement, ces années-ci, avec son héritage et sa culture francophones.
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Les médias suivants sont accessibles dans la péninsule de Port-au-Port :
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L’économie de la région repose surtout sur l’exploitation des ressources naturelles, en particulier la pêche.
Sur la péninsule de Port-au-Port, berceau de la francophonie terre-neuvienne, la population se compose surtout de descendants et descendantes de pêcheurs français établis aux 17e et 18e siècles et d’Acadiens arrivés après la Déportation aux 18e et 19e siècles.
Dans les petites localités de la péninsule, les prix de l’immobilier sont attrayants, mais la population vit au rythme d’une économie fluctuante basée sur les ressources naturelles.
Une cérémonie de “screech-in”. Gracieuseté Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador.